RDC : grève des professeurs dans les universités publiques

La rentrée dans les universités et instituts supérieurs, ce mercredi, se déroule dans un contexte de tensions sociales dans les établissements publics. Les syndicats des professeurs annoncent un mouvement de grève pour une durée de 21 jours renouvelable. Les professeurs exigent des améliorations salariales. Dans un communiqué, ils accusent le gouvernement de maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail « d’une précarité sans pareil ».

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Pour expliquer la grève, les professeurs disent constater avec amertume, la « mauvaise foi manifeste du gouvernement ». À plusieurs reprises, l’Etat a signé des compromis avec eux sans les respecter, dit leur communiqué.

Avec la dévaluation de la monnaie congolaise et les retenues fiscales, les professeurs ont perdu 40 % de leur pouvoir d’achat, affirme l’un de leurs syndicalistes, Mathieu Boloko de l’Université de Kinshasa.

#RDC🇨🇩 – Les professeurs des établissements publics en grève « générale et sèche » sur l’étendue du pays, ce mercredi, jour de la rentrée universitaire. pic.twitter.com/GjRrrggWho— Pascal Mulegwa (@pascal_mulegwa) January 4, 2022

Un professeur touche environ 1350 dollars, selon le syndicat, qui revendique aujourd’hui 2 100 dollars. Autres revendications : l’assurance santé, vie mais aussi la facilité de la mobilité et d’acquisition des logements.

Les professeurs disent rester disposés à négocier avec le gouvernement qui n’a jusqu’ici donné aucune suite à leur cahier des charges.

Mais en attendant, c’est tout le secteur qui est paralysé.  Car en plus des professeurs, les chefs de travaux et assistants aussi entrent en grève ce mercredi pour des raisons similaires.

#RDC🇨🇩 – En plus de professeurs, les chefs de travaux (CT) et assistants (ASS1 et ASS2) en grève, ce mercredi, jour de la rentrée universitaire. Ils accusent le gouvernement de « méchanceté notoire » et d’un « manque criant de considération au corps scientifique ». pic.twitter.com/GiV6NFVEBM— Pascal Mulegwa (@pascal_mulegwa) January 4, 2022

Si un chef de travaux touche environ 260 dollars, un assistant d’enseignement ne perçoit que 100 dollars, soit moins qu’un huissier et moins qu’un enseignant de l’école primaire. Ce traitement, selon les syndicats, s’apparente à une « méchanceté notoire » de la part des décideurs.

rfi.fr

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