Chiffres et grandes lignes de la transformation, ce qui va changer pour les Universités du Sénégal

Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a présenté les grandes lignes de l’Agenda national de transformation de son département. Lors d’un déjeuner avec la presse, hier, Dr Abdourahmane Diouf a fait l’état des lieux du paysage universitaire.

Abdourahmane Diouf a rencontré, mardi dernier, la presse pour exposer les grandes lignes de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI). Il s’agit d’une réforme de fond, jugée nécessaire par les autorités, qui s’appuiera sur un diagnostic précis du système universitaire sénégalais. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a ainsi livré une série de données actualisées sur le paysage universitaire.

« Le Sénégal compte actuellement 286 169 étudiants, répartis entre établissements publics et privés, encadrés par 2 495 enseignants-chercheurs », révèle Dr Abdourahmane Diouf. 9 universités, 73 facultés ou UFR, 223 départements, 6 Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 62 filières professionnelles et 15 écoles doctorales constituent le système universitaire. À cela s’ajoutent 298 établissements privés et deux grandes écoles nationales : l’École polytechnique de Thiès et l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA).

Le dispositif d’accompagnement social, piloté par 7 Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), comprend 31 restaurants universitaires avec une capacité de 19 477 places assises, ainsi que 26 567 lits pour l’hébergement, ajoute le ministre. Il précise également que « le budget alloué à la restauration des étudiants s’élève à 45 milliards de francs CFA par an, permettant de servir quelque 30 millions de repas ». Sur le plan documentaire, le pays dispose de « 6 bibliothèques universitaires pouvant accueillir 2 804 étudiants ».

Vers une réforme structurelle sur 25 ans

Le MESRI a insisté sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko de refonder le système universitaire sur le long terme, avec une projection sur 25 ans. Cette transformation reposerait sur des réformes structurelles, le développement des infrastructures, de nouveaux recrutements d’enseignants, ainsi que l’intégration accrue du numérique dans les dispositifs pédagogiques.

Cependant, pour bâtir cette nouvelle université sénégalaise, un état des lieux rigoureux est considéré comme un préalable incontournable. Un comité chargé des concertations nationales a d’ailleurs été mis en place, informe-t-il.

Autre point d’alerte évoqué : la faiblesse de la formation dans les disciplines scientifiques et techniques. « Le Sénégal ne forme actuellement que 800 ingénieurs par an », fait savoir Dr Abdourahmane Diouf. Un chiffre jugé largement insuffisant selon lui, au regard des défis industriels, technologiques et économiques du pays. Le ministre a plaidé pour un renforcement urgent de ces filières stratégiques.

À travers l’ANTESRI, l’ambition affichée est de faire du système universitaire un levier majeur de la transformation nationale, en phase avec les exigences d’un développement durable et souverain.

Abonnez-vous pour ne rien rater

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on whatsapp
WhatsApp

Laisser un commentaire

Etudiez à l'étranger

Dans les plus GRANDES UNIVERSITÉS du Monde


France – Canada – USA – Maroc – Egypte – Turquie – Belgique

Bourses
Auto Ecole

Obtenez rapidement votre permis de conduire en bénéficiant d'une bourse offerte par le COE.